Chile es mundialmente reconocido por su política neoliberal, instalada durante la dictadura militar entre 1973 y 1990, y las implicaciones que han tenido en la gestión del agua, cristalizadas en el infame Código de Agua de Chile que ha sido estudiado ampliamente por críticos académicos sobre política y mercados del agua. Las principales implicaciones del Código son la separación de los derechos de agua de los derechos de tierra, la asignación gratuita y perpetua de los primeros a los solicitantes y la falta de priorización entre los usos del agua (Fragkou y Budds, 2020). Estas condiciones centrales permitieron comprar y vender agua como cualquier otra mercancía del mercado, a través de las transacciones de derechos de agua (Budds, 2009), dejando a los mercados asignar 'naturalmente' el agua en la actividad más rentable, al tiempo que restringían el control o la intervención del Estado.

Le Chili est mondialement reconnu pour ses politiques néolibérales, mises en place pendant la dictature militaire entre 1973 et 1990, et pour leurs implications sur la gestion de l’eau, cristallisées dans le tristement célèbre Code chilien de l’eau qui a été largement étudié par les critiques politiques universitaires et les marchés de l’eau. Les principales implications du Code sont la séparation des droits sur l'eau et des droits fonciers, l'attribution gratuite et perpétuelle des premiers aux demandeurs et l'absence de priorisation entre les utilisations de l'eau (Fragkou et Budds, 2020). Ces conditions fondamentales ont permis d'acheter et de vendre de l'eau comme n'importe quel autre produit du marché, par le biais de transactions de droits sur l'eau (Budds, 2009), permettant ainsi aux marchés d'allouer « naturellement » l'eau à l'activité la plus rentable, tout en restreignant le contrôle ou l'intervention de l'État.